Tribune Reflets - Janvier 2021

 


Des associations "essentielles"

La crise sanitaire n’épargne pas les associations. Au-delà des conséquences directes (arrêt d’activités, pertes d’adhérents, ...), elles sont plongées dans une incertitude permanente et l’angoisse de ne pas pouvoir poursuivre leurs activités. Ceci vient s’ajouter aux politiques de rigueur qui depuis plusieurs
années les impactent violemment pour les pousser vers des logiques marchandes.

Malgré la créativité des bénévoles et salariés pour se « réinventer » comme on dit dans la novlangue libérale (actions à distance, vidéos...), celles-ci risquent de s’épuiser sous les coups d’une politique
incohérente au détriment de tout ce qui n’est pas « essentiel », c’est-à-dire « rentable ». Comment comprendre qu’il n’est pas possible de suivre un cours de théâtre respectant les gestes barrières,
faire du sport en plein air... alors que les grands magasins accueillent des masses de consommateurs ?

Le contexte montre combien le monde associatif est essentiel à nos vies. Nous mesurons combien sans les associations la vie de Vaux-le-Pénil est plus terne. On comprend mieux alors le sens du mot « animer » qui signifie « donner vie ». Sans compter que celles-ci font aussi vivre des salariés et les commerces locaux.

Dans ce contexte, nous appelons à ce que les financements communaux soient maintenus pour TOUTES les associations pour l’année 2021, voire que des aides exceptionnelles soient versées. Nous demanderons également que le travail sur la refonte des critères soit reporté au budget prochain.

Dany Amiot, Alain Boulet, Aurélien Boutet, Isabelle Cakir, Julien Guérin

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